IPv4 vs IPv6 : comprendre les différences et préparer la transition

Par CaptainDNS
Publié le 10 décembre 2025

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Schéma comparant une adresse IPv4 et une adresse IPv6 sur un fond réseau
TL;DR
  • IPv4 utilise des adresses sur 32 bits (notation décimale A.B.C.D comme 192.0.2.1) alors qu'IPv6 passe à 128 bits (notation hexadécimale avec des : comme 2001:db8::1). C'est la première différence à garder en tête quand on cherche à différencier IPv4 et IPv6.
  • L'espace d'adressage IPv4 est saturé, ce qui impose l'usage massif du NAT et parfois du CGNAT. IPv6 offre un espace quasiment illimité, permet de revenir à un modèle plus "end‑to‑end" et simplifie certains aspects du routage et de l'autoconfiguration.
  • La question ipv4 vs ipv6 ou est-ce qu'IPv6 est plus rapide que IPv4 ? n'a pas de réponse universelle : la vitesse dépend surtout de la qualité du réseau, du peering et du chemin emprunté. IPv6 n'est pas intrinsèquement plus rapide, mais il peut emprunter un meilleur chemin dans certains cas.
  • On ne peut pas vraiment convertir une adresse IPv6 en IPv4 ou utiliser un convertisseur d'ipv6 en ipv4 pour transformer une adresse en une autre : les deux protocoles sont différents. On parle plutôt de mécanismes de translation (NAT64, proxies) ou de tunneling entre IPv6 et IPv4.
  • En pratique, la bonne approche n'est pas de choisir entre IPv6 vs IPv4 mais de faire coexister les deux (dual‑stack), de publier des enregistrements A (IPv4) et AAAA (IPv6) dans le DNS, et de préparer progressivement votre infrastructure à un futur majoritairement IPv6.

Pourquoi parle‑t‑on encore de IPv4 vs IPv6 en 2025 ?

Le protocole IP est la base d'Internet. Historiquement, c'est IPv4 qui a porté l'essentiel de la croissance du réseau global : des millions de routeurs, de box, de serveurs et de services ont été conçus pour lui.

Mais IPv4 a une contrainte physique : ses adresses sont codées sur 32 bits, ce qui limite le nombre d'adresses possibles. Avec l'explosion des usages (smartphones, objets connectés, cloud), l'espace d'adressage IPv4 a fini par arriver à saturation.

IPv6 a été spécifiquement conçu pour :

  • fournir un espace d'adressage immense ;
  • simplifier certains éléments du protocole IP (en‑tête, options, QoS) ;
  • mieux supporter la mobilité, le multicast, la sécurité.

La réalité en 2025, c'est donc moins un duel ipv6 vs ipv4 qu'une coexistence IPv6 et IPv4 :

  • de nombreux services sont accessibles en IPv4 et IPv6 ;
  • certains réseaux internes ou mobiles favorisent déjà IPv6 ;
  • une grande partie du trafic reste encore purement IPv4.

Comprendre la différence entre IPv4 et IPv6 est indispensable pour prendre de bonnes décisions réseau, DNS et sécurité dans les années à venir.

Rappel : qu'est‑ce qu'une adresse IP ?

Une adresse IP identifie une interface réseau sur un réseau IP et permet d'acheminer les paquets entre une source et une destination.

Pour les humains, on passe par le DNS :

  • un enregistrement de type A associe un nom de domaine à une adresse IPv4 ;
  • un enregistrement de type AAAA associe un nom de domaine à une adresse IPv6.

Lorsqu'un client résout www.captaindns.com, il peut récupérer :

  • un A (IPv4) ;
  • un AAAA (IPv6) ;
  • les deux, et choisir lequel utiliser (souvent IPv6 si disponible).

Le DNS est donc l'endroit où IPv6 et IPv4 se rejoignent : même nom, deux types d'adresses possibles.

IPv4 : format, forces et limites

Format d'adresse IPv4

  • Longueur : 32 bits.
  • Notation : quatre octets décimaux séparés par des points, par exemple 192.0.2.34.
  • Exemples :
    • Adresse publique : 203.0.113.10
    • Adresse privée (LAN) : 192.168.1.10, 10.0.0.1, 172.16.0.1...

Une adresse IPv4 est souvent représentée avec un préfixe CIDR, par exemple 192.0.2.0/24.

En‑tête IPv4

L'en‑tête IPv4 :

  • fait 20 octets au minimum (sans options) ;
  • contient de nombreux champs : version, IHL, TTL, checksum, fragmentation, etc.

Il peut être étendu par des options, ce qui rend le traitement plus complexe pour les routeurs, qui doivent parfois recalculer des checksums à chaque saut.

Avantages d'IPv4

  • omniprésence : tous les OS, tous les équipements le supportent ;
  • grande maturité des stacks réseau, outils de diagnostic, firewalls, IDS/IPS ;
  • innombrables guides, best practices, retours d'expérience.

Limites d'IPv4

  • espace d'adressage public épuisé ou presque ;
  • recours généralisé au NAT et au CGNAT ;
  • difficulté à exposer un service depuis un accès résidentiel multi‑NAT ;
  • en‑tête parfois jugé trop verbeux et complexe pour les usages actuels.

IPv6 : format, forces et limites

Format d'adresse IPv6

  • Longueur : 128 bits.
  • Notation : huit groupes de quatre chiffres hexadécimaux séparés par des deux‑points, par exemple 2001:0db8:0000:0000:0000:ff00:0042:8329.
  • Règles de simplification :
    • suppression des zéros en tête de groupe (00011) ;
    • une seule séquence de zéros consécutifs peut être remplacée par :: (2001:db8::1).

Typiquement, un préfixe IPv6 global est du type 2001:db8:1234::/48 ou 2a00:xxxx:yyyy:zzzz::/64.

En‑tête IPv6

L'en‑tête IPv6 :

  • a une taille fixe de 40 octets ;
  • supprime certains champs (checksum, fragmentation par les routeurs) ;
  • utilise des en‑têtes d'extension pour les options (routage, fragmentation, sécurité).

Cela permet un traitement plus simple et potentiellement plus rapide sur les routeurs modernes.

Avantages d'IPv6

  • espace d'adressage immense : on ne manque plus d'adresses ;
  • possibilité de redonner une adresse globale routable à chaque équipement ;
  • autoconfiguration stateless (SLAAC) : les hôtes peuvent s'auto‑configurer à partir des annonces de routeur ;
  • meilleure intégration d'IPsec, du multicast, de la QoS ;
  • modèle plus propre pour la mobilité et le routage global.

Limites / points d'attention

  • support parfois incomplet ou partiel sur certains équipements/logiciels anciens ;
  • nécessité de mettre à jour la sécurité (firewalls, IDS/IPS, WAF) pour IPv6 ;
  • complexité de la phase de coexistence avec IPv4 (dual‑stack, tunnels, translation).

IPv4 vs IPv6 : tableau comparatif

Pour différencier IPv4 et IPv6, voici un tableau synthétique :

CritèreIPv4IPv6
Longueur d'adresse32 bits128 bits
Nombre d'adresses≈ 4,3 milliards≈ 3,4 × 10^38
NotationDécimal pointé A.B.C.DHexadécimal avec : (2001:db8::1)
En‑tête20-60 octets, de nombreux champs40 octets fixes, champs simplifiés + en‑têtes d'extension
BroadcastOuiNon (multicast et anycast)
NATMassif, indispensable en pratiqueThéoriquement inutile pour économiser les adresses
AutoconfigurationDHCP, configuration manuelleSLAAC + DHCPv6
Sécurité (IPsec)OptionnelleSpécifiée nativement dans le protocole
Types d'adressesUnicast, broadcast, multicastUnicast, multicast, anycast
DNSEnregistrements A (IPv4)Enregistrements AAAA (IPv6)

Schéma comparant le format des adresses IPv4 et IPv6 et la taille de leurs espaces d'adressage respectifs

IPv4 vs IPv6 : IPv6 est-il plus rapide qu'IPv4 ?

Une question fréquente est : "IPv6 est-il plus rapide qu'IPv4 ?".

La réponse courte : ça dépend, et ce n'est pas le protocole lui‑même qui rend les choses plus rapides ou plus lentes.

Ce qui impacte réellement les performances :

  • la qualité du chemin (peering, nombre de sauts, congestions) ;
  • l'état du réseau (lien fibre vs ADSL, Wi‑Fi vs filaire...) ;
  • les équipements intermédiaires (routeurs, firewalls, load‑balancers) ;
  • la façon dont votre FAI et votre hébergeur annoncent leurs routes IPv4 vs IPv6.

Dans certains cas, le chemin IPv6 peut être :

  • plus court ou moins congestionné → IPv6 semble plus rapide ;
  • au contraire, moins optimisé → IPv4 garde l'avantage.

L'en‑tête IPv6 plus simple peut aider, mais à l'échelle d'Internet la différence se joue surtout sur la topologie. En pratique, il faut mesurer et monitorer :

  • temps de résolution DNS (A vs AAAA) ;
  • latence TCP ou QUIC sur IPv4 vs IPv6 ;
  • débit ressenti.

Conclusion : en termes de vitesse ipv4 vs ipv6, IPv6 n'est pas magiquement plus rapide, mais il peut permettre des routes plus propres ou moins NATées, ce qui peut se traduire par une meilleure performance dans certains scénarios.

Convertir IPv6 en IPv4 ?

Autre recherche très fréquente : "Peut-on convertir une IPv6 en IPv4 ?".

Il est important de comprendre que :

  • IPv4 utilise 32 bits, IPv6 128 bits ;
  • il n'existe pas de correspondance universelle entre les deux espaces d'adresses ;
  • on ne peut donc pas "convertir" mathématiquement une adresse IPv6 en IPv4 (ou l'inverse) avec un simple calcul.

Ce qu'il y a derrière ces expressions :

  • des convertisseurs de représentation (qui formatent une adresse IPv6 de façon différente, compressée/non‑compressée, mais restent dans IPv6) ;
  • des mécanismes de translation de protocole et de passerelles entre IPv6 et IPv4.

Les approches réelles pour relier IPv6 et IPv4 :

  • NAT64 / DNS64 : des clients IPv6 accèdent à des services IPv4, la passerelle traduit les paquets et le DNS réécrit les réponses ;
  • proxies applicatifs : un reverse proxy double pile (IPv6 et IPv4) qui reçoit les connexions IPv6 et les réémet en IPv4 vers le backend ;
  • tunneling : encapsuler IPv6 dans IPv4 (ou l'inverse) pour traverser un réseau qui ne supporte qu'une des deux versions.

Donc, quand vous voyez "convertisseur ipv6 vers ipv4", l'outil n'est pas un convertisseur magique d'adresse, mais plutôt :

  • un service de traduction réseau (NAT64, proxy) ;
  • ou un simple formatteur de chaîne pour présenter différemment une adresse IPv6.

Diagramme montrant un réseau IPv4 derrière un NAT et un réseau IPv6 avec des adresses globales routables sans NAT.

Coexistence IPv6 et IPv4 : dual‑stack, tunnels, traduction

Dual‑stack

Le modèle recommandé pour la plupart des organisations est le dual‑stack :

  • chaque machine (serveur, poste, VM) a une adresse IPv4 et une adresse IPv6 ;
  • les services exposés publiquement ont des enregistrements A et AAAA ;
  • les firewalls ont des règles pour IPv4 et pour IPv6.

Avantages :

  • pas de perte de compatibilité avec des clients IPv4‑only ;
  • pas besoin de traduction de protocole pour les usages courants ;
  • possibilité de tester et de faire monter en charge IPv6 progressivement.

Schéma illustrant un client dual-stack qui interroge le DNS pour un enregistrement A et AAAA et se connecte ensuite au serveur en IPv4 ou en IPv6.

Tunnels

Quand un réseau ne supporte pas encore IPv6 nativement, mais que vous voulez transporter du trafic IPv6, vous pouvez utiliser des tunnels :

  • IPv6 encapsulé dans IPv4 (6to4, tunnels managés, etc.) ;
  • ou IPv4 dans IPv6 dans certains environnements.

C'est une solution de transition, souvent utile pour labos, environnements spécifiques ou opérateurs.

Traduction (NAT64, proxies, etc.)

Pour relier du trafic entre IPv6 et IPv4 sans dual‑stack partout, on utilise des formes de translation :

  • NAT64/DNS64 (clients IPv6 vers serveurs IPv4) ;
  • proxies applicatifs (terminaison IPv6 côté client, IPv4 côté serveur ou inversement) ;
  • mécanismes inverses pour IPv4 vers IPv6.

Ces solutions sont utiles, mais ajoutent une couche de complexité. À terme, l'objectif est plutôt de réduire leur usage au profit d'un Internet majoritairement IPv6.

Comment préparer sa transition IPv6 ?

Côté particuliers / petites structures

  • Vérifier si votre FAI fournit IPv6.
  • Activer IPv6 sur votre box ou routeur, vérifier que vous recevez un préfixe IPv6.
  • Tester votre connectivité via un site de test IPv6.
  • Vérifier la configuration de votre pare‑feu IPv6 (trafic entrant bloqué par défaut, sorties autorisées, etc.).

Côté entreprises / infrastructures

  • Audit : matériel, OS, hyperviseurs, firewalls, sondes, outils de monitoring et de sauvegarde pour vérifier le support IPv6.
  • Plan d'adressage : découper les préfixes IPv6 fournis (par ex. /48, /56) en sous‑réseaux cohérents (LAN, DMZ, Wi‑Fi, management).
  • DNS :
    • s'assurer que les serveurs DNS autoritaires gèrent correctement les AAAA ;
    • ajouter des AAAA pour les services publics lorsque l'infra est prête ;
    • vérifier les ACL côté DNS récursifs.
  • Sécurité : mettre à jour les politiques de firewall, WAF, IDS/IPS pour IPv6, surveiller les logs, former les équipes.
  • Déploiement progressif : commencer par quelques segments, services internes, puis étendre aux services publics critiques.

Frise chronologique montrant les étapes de transition d'un réseau IPv4-only vers un réseau majoritairement IPv6.

FAQ

Quelle est la différence entre IPv4 et IPv6 (différence IPv4 et IPv6) ?

La différence la plus visible est la taille de l'adresse : 32 bits pour IPv4 (environ 4,3 milliards d'adresses) contre 128 bits pour IPv6 (un espace pratiquement illimité). Mais ce n'est pas tout :

  • les adresses IPv4 sont en décimal pointé (192.0.2.1), les adresses IPv6 en hexadécimal avec des deux‑points (2001:db8::1) ;
  • IPv4 repose massivement sur le NAT pour pallier le manque d'adresses, IPv6 peut s'en passer ;
  • l'en‑tête IPv6 est plus simple, avec des extensions pour les options, là où IPv4 empile des champs et des options. Pour différencier IPv4 et IPv6, regardez la notation et la longueur, mais gardez en tête que la philosophie réseau (NAT, autoconfiguration, sécurité) change aussi.

IPv6 est-il plus rapide qu'IPv4 ? (vitesse IPv4 vs IPv6)

IPv6 n'est pas intrinsèquement plus rapide qu'IPv4. Ce qui détermine la vitesse réelle, ce sont :

  • la qualité du chemin réseau (peering, congestion, nombre de sauts) ;
  • la qualité des implémentations sur votre FAI et vos équipements ;
  • le fait qu'il y ait ou non du NAT, des inspections lourdes, etc. Dans certains cas, IPv6 peut être plus rapide (meilleur peering, chemin plus court). Dans d'autres, c'est l'IPv4 qui l'emporte. La bonne pratique est de mesurer et de laisser les applications choisir dynamiquement (Happy Eyeballs) plutôt que de décréter qu'un protocole est toujours plus rapide.

Peut‑on convertir une adresse IPv6 en IPv4 ? Existe‑t‑il un convertisseur IPv6 vers IPv4 fiable ?

Non, il n'existe pas de conversion simple et universelle d'une adresse IPv6 en IPv4, ni l'inverse. IPv6 et IPv4 utilisent des tailles différentes (128 vs 32 bits) et des schémas d'adressage distincts. Les outils qui se présentent comme un convertisseur ipv6 vers ipv4 font en réalité :

  • soit de la conversion de notation à l'intérieur du même protocole (format compressé vs complet) ;
  • soit de la traduction réseau (NAT64, proxy) entre un client IPv6 et un service IPv4. Donc vous ne pouvez pas "transformer" une adresse IPv6 en IPv4 en gardant le même sens sur Internet. Vous pouvez, en revanche, faire transiter du trafic entre IPv6 et IPv4 via des passerelles ou des tunnels.

Pourquoi garder IPv4 si IPv6 est plus moderne ?

Parce qu'IPv4 est encore massivement déployé :

  • une partie des services en ligne sont IPv4‑only ;
  • certains opérateurs et équipements ne gèrent pas (ou mal) IPv6 ;
  • de nombreux VPN, filtres, outils métiers ont été conçus exclusivement pour IPv4. La stratégie réaliste n'est pas de couper IPv4, mais d'adopter IPv6 en parallèle (dual‑stack) et de réduire progressivement la dépendance à IPv4 au fil du temps.

Dois‑je activer IPv6 sur mon réseau domestique ou en entreprise ?

En général, oui, mais de manière contrôlée :

  • à la maison, si votre FAI propose IPv6, l'activer ne coûte pas grand‑chose et vous prépare à l'avenir ; vérifiez simplement que le pare‑feu IPv6 de votre box est actif ;
  • en entreprise, il faut d'abord auditer l'environnement (matériel, sécurité, monitoring), définir un plan d'adressage et des politiques de sécurité, puis déployer progressivement (segments pilotes, services publics, etc.). L'objectif est de passer d'un monde "IPv4‑only" à un monde "IPv6 et IPv4" bien maîtrisé.

Comment vérifier si mon site fonctionne correctement en IPv4 et IPv6 ?

Quelques pistes :

  • interroger votre DNS pour vérifier la présence d'enregistrements A et AAAA ;
  • utiliser des outils en ligne de test IPv6 qui vérifient la connectivité via les deux piles ;
  • depuis une machine ayant IPv6, tester l'accès à votre site et regarder les logs serveur (adresses source IPv6) ;
  • monitorer régulièrement les temps de réponse et erreurs séparément pour IPv4 et IPv6. C'est la meilleure manière de suivre en pratique la vitesse ipv4 vs ipv6 et de repérer d'éventuels problèmes de configuration sur l'une ou l'autre pile.

Télécharger les tableaux comparatifs

Les assistants peuvent exploiter les exports JSON ou CSV ci-dessous pour réutiliser les chiffres.

Glossaire

IPv4

Quatrième version du protocole Internet (IP), utilisant des adresses 32 bits en notation décimale pointée. Protocole historique, encore largement majoritaire, mais limité en nombre d'adresses publiques.

IPv6

Sixième version du protocole IP, utilisant des adresses 128 bits en notation hexadécimale séparée par des deux‑points. Conçu pour remplacer progressivement IPv4, avec un espace d'adressage immense et un en‑tête simplifié.

Adresse IP

Identifiant unique d'une interface sur un réseau IP. Sert à acheminer les paquets de la source à la destination. Encodée sur 32 bits (IPv4) ou 128 bits (IPv6).

NAT (Network Address Translation)

Mécanisme qui traduit des adresses (et parfois des ports) lors du passage entre deux réseaux. Permet à plusieurs machines privées de partager une même adresse IPv4 publique. Très répandu en IPv4, moins nécessaire en IPv6.

Dual‑stack

Architecture dans laquelle un équipement ou un réseau supporte simultanément IPv4 et IPv6. Les applications utilisent l'un ou l'autre selon la connectivité et les préférences.

SLAAC (Stateless Address Autoconfiguration)

Mécanisme d'IPv6 permettant aux hôtes de se configurer automatiquement à partir des annonces de routeur (RA), sans serveur DHCP central.

DHCPv6

Version IPv6 de DHCP. Permet une autoconfiguration plus contrôlée (attribution d'adresses, options, DNS) que SLAAC seul.

NAT64 / DNS64

Technologies permettant à des clients IPv6‑only d'accéder à des services IPv4‑only via une passerelle qui traduit les paquets et un DNS qui synthétise des enregistrements AAAA à partir de A.

Enregistrement A / AAAA

Types d'enregistrements DNS :

  • A : associe un nom de domaine à une adresse IPv4 ;
  • AAAA : associe un nom de domaine à une adresse IPv6.

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