Propagation & diagnostics

Comparez plusieurs résolveurs et analysez les réponses servies.

Outils IP

Diagnostiquez une adresse IP ou votre connexion en quelques secondes

Retrouvez quatre outils complémentaires pour comprendre ce qui se cache derrière une adresse IP : résolution inverse PTR, consultation WHOIS, calculateur de masque IPv4 et détection de votre propre IPv4/IPv6 avec localisation.

PTR (reverse)

Résolution inverse pour obtenir le nom associé à une adresse IP. Indispensable pour vérifier la cohérence d'un MTA ou d'un serveur applicatif.

WhoIs IP

Identifiez rapidement le détenteur officiel d'une plage IP, ses coordonnées d'abus et la zone géographique annoncée.

Mon adresse IP

Affichez instantanément vos adresses IPv4 et IPv6 publiques, leur géolocalisation et votre fournisseur d'accès.

Masque IPv4

Calculez le réseau, le broadcast, le wildcard et le nombre d'hôtes utilisables pour n'importe quelle adresse ou plage IPv4.

Outils IP : à quoi ça sert vraiment

Comprendre une adresse IP aide à résoudre la majorité des incidents réseau. Une IP dit qui la détient, d'où elle semble venir et parfois quel nom d'hôte lui est associé. Avec ces trois angles, vous identifiez plus vite un blocage, un abus ou une simple mauvaise configuration. Vous savez aussi quoi donner à un support technique pour qu'il agisse sans perdre de temps.

Identifier le détenteur de l'adresse

Le WhoIs IP affiche l'organisation responsable d'une plage d'adresses. Vous y lisez le bloc en notation CIDR, le nom de l'opérateur ou de l'entreprise et les contacts utiles comme abuse, noc ou admin. Pratique pour ouvrir un ticket, signaler un abus ou confirmer qu'une IP appartient bien à un cloud précis. Quand une redirection existe, RDAP prend le relais et fournit la fiche structurée à jour.

Associer un nom à l'adresse

La recherche inverse PTR part de l'adresse et remonte vers un nom d'hôte. Pour IPv4, elle traduit l'adresse en un nom de zone sous in-addr.arpa, pour IPv6 sous ip6.arpa, puis lit l'enregistrement PTR. L'intérêt est double : rendre vos journaux lisibles et prouver la cohérence d'un serveur expéditeur, notamment en messagerie. Un bon reverse renvoie un nom qui lui-même résout en A ou AAAA vers l'adresse d'origine.

Calculer le masque du bloc

Le calculateur de masque IPv4 reprend une adresse ou un CIDR et fournit instantanément l'adresse réseau, le broadcast, le masque en décimal et la wildcard utile dans les ACLs. Il décompte les hôtes utilisables en tenant compte des cas particuliers comme /31 ou /32. Pratique pour calibrer un plan d'adressage, remplir un firewall ou documenter une migration.

Voir votre sortie réseau

Mon adresse IP affiche instantanément votre IPv4 et votre IPv6 publiques si votre accès les propose. Vous confirmez la version active, le fournisseur d'accès détecté et parfois une localisation approximative. Utile pour mettre une adresse en liste blanche, vérifier l'effet d'un VPN ou comprendre pourquoi un service vous voit depuis un autre pays.

Méthode d'analyse et cas d'usage

Diagnostic rapide

Un site vous refuse l'accès ? Commencez par lire votre IP publique, puis lancez un WHOIS pour trouver le contact et le bloc concerné. Si vous envoyez du courrier, vérifiez la résolution inverse PTR de l'adresse de sortie : un PTR manquant ou incohérent suffit à dégrader la délivrabilité. Pour un service applicatif, contrôlez que le nom renvoyé par PTR possède bien un A ou un AAAA qui pointe sur la même adresse.

Sécurité et abus

En cas d'attaque ou de spam, le WHOIS IP vous donne une adresse abuse dédiée. Joignez l'heure, l'adresse source et des extraits de logs. Un PTR parlant aide à ranger rapidement les événements par hôte plutôt que par séquences de chiffres. Gardez en tête qu'une IP peut être partagée derrière un NAT ou un proxy : ne confondez pas adresse vue et auteur réel.

Opérations et migrations

Avant une bascule d'infrastructure, notez l'IP de sortie de vos composants et validez-le reverse pour les MTA qui envoient des emails. Après le changement, relancez « Mon adresse IP » depuis les environnements concernés et comparez. Si votre prestataire vous assigne une nouvelle plage, le WHOIS IP confirme la propriété et les contacts. Pour une montée en sécurité, créez des noms explicites côté PTR, par exemple smtp01.exemple.net, et alignez les zones directes.

IPv4, IPv6, dédiée ou partagée

IPv4 reste omniprésente. IPv6 progresse et devient la voie par défaut dans de nombreux réseaux. Voir une IPv6 sur la page « Mon IP » est un bon signe : votre pile réseau est prête. Beaucoup de services acceptent les deux. Certains parcours réseau, CDN ou filtrages appliquent différentes règles selon la version : tester les deux éclaircit bien des situations.

Une adresse dédiée est attribuée à une seule connexion. Elle facilite les listes blanches et l'hébergement de services accessibles depuis Internet. Une adresse partagée, typiquement sous CGNAT chez un FAI grand public, convient à la navigation, mais complique les entrées depuis l'extérieur et brouille l'attribution fine des responsabilités. Anticipez ce point pour vos environnements d'envoi d'email, vos VPN et vos ACL.

La géolocalisation d'IP reste indicative. Elle dépend de bases tierces mises à jour à des rythmes variables. Un VPN, un proxy ou un CDN peut masquer l'origine réelle. Utilisez ces données comme un signal, pas comme une preuve.

Cohérence aller et retour : une règle simple

Pour la messagerie et pour des audits propres, visez la cohérence : l'adresse renvoie un nom via PTR, et ce nom résout vers la même adresse via A ou AAAA. Documentez le tout. Si vous changez l'IP d'un serveur, pensez à mettre à jour le reverse et la zone directe. Réglez un TTL raisonnable : court pendant la transition, plus long une fois validé.

Ce qui arrive bientôt dans les Outils IP

Un calculateur de rang IP aidera à convertir une IPv4 en entier pour trier des listes, vérifier l'appartenance à un bloc et afficher la position dans une plage CIDR. L'outil proposera aussi des opérations de base sur les réseaux : calcul du réseau et de la diffusion pour IPv4, manipulation de préfixes pour IPv6, affichage compact et étendu. D'autres utilitaires suivront pour automatiser de petits contrôles quotidiens sans quitter votre navigateur.

En résumé, les Outils IP réunissent trois regards complémentaires sur une adresse : qui la détient, quel nom elle annonce et quelle est la vôtre au moment où vous testez. Avec ces éléments, vous posez des courts diagnostics, vous contactez la bonne équipe du premier coup et vous gardez des journaux lisibles. Le reste devient une affaire de méthode.